Cet article a deux buts : le premier d'annoncer les funérailles du CPE, puisque la proposition de loi pour remplacer le CPE par des dispositifs d'aide à l'emploi a été voté et par l'Assemblée Nationale (151 pour, 95 contre) et par le Sénat (158 pour 123 contre).
Donc voici la deuxième partie de l'histoire : normalement, les dernières facs bloquées doivent pouvoir reprendre les cours. Sauf qu'aux journaux de 20 heures de ce soir, l'on a pu voir des images inhabituelles : A Nantes, Rennes, Toulouse et Montpellier, des étudiants ont refusé le vote à bulletin secret et empêché la tenue de ces référendums, qui auraient sans aucun doute abouti à un retour à la normale.
Peut-on vraiment parler à ce moment d'un mouvement encore légitime? Ce pourquoi ils se sont battus a été retiré, ok, c'est bon, maintenant, il est temps d'arrêter la baston et de finir l'année en roue libre.
Dès lors, qui sont ceux qui persistent à bloquer? Des jusqu'auboutistes ou des antennes de syndicats étudiants plus combattives que la normale. Toujours est-il que si vote il y a eu, il fut à main levée (facile de compter quand les votants s'étalent sur un espace très large, donc plus approximatif). Une image passe également, celle d'un jeune brandissant un panneau "vote secret = mort du droit de grève". Peut-on parler d'un épiphénomène ou d'une reprise du mouvement? La deuxième hypothèse semble peu probable, puisque ne restent que quatre universités bloquées (même la Sorbonne a vu disparaître pendant une demi-journée ses barrières anti-émeutes avant d'être réinstallées ce soir du fait d'une manifestation passant à proximité. Pas plus d'informations pour le moment)
Il est vraiment temps que les vacances scolaires apaisent les tensions encore présentes.
Donc voici la deuxième partie de l'histoire : normalement, les dernières facs bloquées doivent pouvoir reprendre les cours. Sauf qu'aux journaux de 20 heures de ce soir, l'on a pu voir des images inhabituelles : A Nantes, Rennes, Toulouse et Montpellier, des étudiants ont refusé le vote à bulletin secret et empêché la tenue de ces référendums, qui auraient sans aucun doute abouti à un retour à la normale.
Peut-on vraiment parler à ce moment d'un mouvement encore légitime? Ce pourquoi ils se sont battus a été retiré, ok, c'est bon, maintenant, il est temps d'arrêter la baston et de finir l'année en roue libre.
Dès lors, qui sont ceux qui persistent à bloquer? Des jusqu'auboutistes ou des antennes de syndicats étudiants plus combattives que la normale. Toujours est-il que si vote il y a eu, il fut à main levée (facile de compter quand les votants s'étalent sur un espace très large, donc plus approximatif). Une image passe également, celle d'un jeune brandissant un panneau "vote secret = mort du droit de grève". Peut-on parler d'un épiphénomène ou d'une reprise du mouvement? La deuxième hypothèse semble peu probable, puisque ne restent que quatre universités bloquées (même la Sorbonne a vu disparaître pendant une demi-journée ses barrières anti-émeutes avant d'être réinstallées ce soir du fait d'une manifestation passant à proximité. Pas plus d'informations pour le moment)
Il est vraiment temps que les vacances scolaires apaisent les tensions encore présentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire