Avant de commencer, je me suis aperçu que Max m'avait "grillé" mon titre pour faire son dernier billet. Donc ce n'est pas grave, j'ai revu le mien. Voici donc le compte rendu de l'AG de lundi dernier . Une AG, qui avait un goût différent des deux précédentes :
D'abord, il y a eu un bilan de la mobilisation de la semaine dernière.
Une nouvelle suite d'arguments furent développées, et c'est à partir de ce moment que j'ai trouvé qu'il y avait une sorte de "souffle au coeur" dans cette AG : exceptionnellement, les arguments seront très complets, car les intervenants ont pour la plupart adopté un rythme trop rapide pour ma prise de notes (donc vive le micro)...
Les deux derniers arguments ont été développés dans les perspectives, j'ai fait le choix de les intégrer au débat.
Après cette salve d'arguments, les perspectives (quand on retrouve un slash, ce sont plusieurs intervenants qui ont développé ou ajouté des propositions à une perspective similaire).
L'AG s'est terminée sur les votes
Continuation de la grève : pour (comme la dernière fois, l'amphi a commencé à se vider après ce vote).
Pique-nique mercredi : pour.
Sitting mardi devant la mairie de Versailles : pour.
AG commune à Versailles : pour.
Manifestation collective des jeunes jeudi avec un cortège UVSQ : pour.
Boycott des élections du CROUS : pour.
Alors, vu que Max m'a dépassé, je vais tenter d'expliquer son point de vue (pourquoi il a estimé que le mouvement s'essoufflait).
Premièrement, la fréquentation : elle était certes moindre (parfois une place sur deux était inoccupée). Selon Elodie, cette AG se serait décidée tard vendredi dernier, et l'info ne serait pas remontée assez vite. Soit, en tout cas, cela semblerait plus plausible.
Deuxièmement, sur les arguments développés, on a senti une présence plus importante de contradicteurs, cela apporte de la fraicheur au débat, c'est bien. Maintenant, j'ai eu l'impression qu'on commençait à tourner un peu en rond, entre les appels contre le blocage, ou l'exposition d'arguments fleurant le communisme (les patrons qui se font du pognon sur le dos des salariés exploités) ou la pique "juristes, médecins, étudiants de droite quoi". Bon, OK, mais là, ce serait refaire la société entière, on discute plus du retrait du CPE (ces arguments sont restés au nombre de deux, plus un pour contredire ces assertions, somme toute, c'est raisonnable).
Troisièmement, concernant l'ambiance, il y avait beau avoir moins de monde, l'ambiance n'en était pas moins calme, en témoigne mes didascalies (huées, et interpellations notamment). Mais à ce stade, j'imagine que ce ne sont plus des huées parce que l'intervenant a dit une énormité, mais plutôt pour le plaisir d'hurler, boaf bis.
Je pense surtout que cette AG du lundi est un accroc dans le mouvement de mobilisation et que celui-ci rebondira s'il y a plus d'informations. Mais à présent, il serait souhaitable d'entendre un peu plus d'idées nouvelles, car "de la routine nait l'ennui" comme dit le proverbe.
Enfin, je voulais revenir sur le vote. Le plus important est la reconduite de la grève, mais une fois qu'il est voté, tout le monde quitte l'amphi. Et les perspectives suivantes sont votées à la hussarde (qui ne prend pas part au vote? ... qui s'abstient? ... qui est contre? ... qui est pour?, les silences sont très courts, il n'y a plus de compte de voix). Ne serait-il pas mieux de voter en premier les perspectives secondaires puis ensuite de statuer sur la grève? Cela permettrait des votes un peu plus logiques, parce que dans le cas de cette dernière AG, j'ai eu l'impression que nous faisions la hola...
Quoiqu'il en soit, rendez-vous jeudi pour voir si la mouvement de mobilisation faiblit ou non.
D'abord, il y a eu un bilan de la mobilisation de la semaine dernière.
- Les deux dernières manifestations ont fait descendre un nombre très important d'étudiants et de salariés (manifestation de jeudi) dans la rue, et en cela, on peut tirer un très bon bilan de la mobilisation, puisque ces deux dernières manifestations ont mobilisé plus de monde que durant celle du 7 mars. Qui plus est, le mouvement de grève touche désormais 69 facs sur 84. A Saint Quentin, nous avons eu un cortège d'environ 500 personnes et nous avons occupé une nuit (de jeudi à vendredi) dans une ambiance festive la fac. Nous sommes près du but. A Dijon, il y a eu ce week end une réunion de Coordination Nationale, pour définir les perspectives d'actions à venir. Désormais, on voit Dominique de Villepin qui dit "je suis désolé, j'aurais pu m'y prendre autrement". Le CPE ne peut être retiré quoi qu'en dise De Villepin. 68% des français sont pour son retrait.
- La coordination présente à Dijon propose plusieurs actions à mener dans le courant de la semaine : le 23 mars, mobilisation générale à Paris, les syndicats se joignent au mouvement de protestation, la coordination encourage à poursuivre la grève, à reporter les élections au CROUS qui ne pourront se faire dans de bonnes conditions du fait du blocage ou de la fermeture de certaines universités, à l'amplification du mouvement. De plus le 26 mars, les syndicats appellent les salariés à la grève.
Une nouvelle suite d'arguments furent développées, et c'est à partir de ce moment que j'ai trouvé qu'il y avait une sorte de "souffle au coeur" dans cette AG : exceptionnellement, les arguments seront très complets, car les intervenants ont pour la plupart adopté un rythme trop rapide pour ma prise de notes (donc vive le micro)...
- Il est très important d'être motivés sur les questions de société. L'occupation des facs me surprend, puisque symboliquement, l'occupation rend la fac à l'étudiant. Mais a-t-elle déjà prise aux étudiants (silence puis applaudissements). Il s'agit de se réapproprier des locaux qui ne nous ont pas été volés et encore moins par le CPE. C'est un amalgame entre la situation des universités et le CPE. Il est dommage d'établir des modules de réflexion sur le CPE après avoir fait la grève. Est-ce qu'il n'aurait pas été plus sage de commencer par une grande réflexion pour ou contre le CPE, puis voir s'il est nécessaire ou non de faire la grève? Je suis sûr que Gilles de Robien et Dominique de Villepin lorsqu'ils disent "nous somment prêts à écouter" ne sont pas totalement en dehors de la réalité (huées, applaudissements). C'est une manoeuvre destructrice de commencer par la grève. Que proposez vous à la place? Rien (huées, applaudissements, ovations)! Je souhaiterais que l'on retire les banderoles "UVSQ en grève", car elles ne concernent pas toute l'UVSQ : Leclerc n'est pas en grève! (applaudissements, huées).
- [Lucas, notre nouveau blogueur a pris la parole] Vous avez raison, le CPE, n'est pas sans risque. Il provoque la précarité, néamoins, ce n'est qu'un contrat, qui peut tout prévoir, un support, que l'on peut aménager. Seul les entreprises peuvent l'aménager, car seules les entreprises l'utilisent. Et je pense à des entreprises qui n'existent pas encore. Et je voudrais savoir ce que vous, qui êtes dans cette assemblée, vous attendez (interpellation : - le retrait du CPE). Très bien, retirez le CPE. Dans ce cas, je vous pose cette question : comment vous allez faire pour résorber les 25% de chômeurs? (interpellation : - cela n'a rien à voir, huées, applaudissements). Si vous embauchez cinq personnes. Avec ces cinq personnes, sur lesquelles un patron aurait gagné 20% de côtisations. Si vous faites la multiplication, vous gagnez un salarié.
- J'entends beaucoup de choses sur le patronat. Comme quoi c'était un cadeau qu'on leur faisait. Mais il faut garder à l'esprit qui dirige les entreprises (interpellation : - les salariés, huées). La situation des salariés est dans certains cas plus confortables que certains patrons, et en France, les ennemis des syndicats sont ceux qui la font vivre (ovations, huées). Entre un facteur et un mec sorti de l'ENA, il y en a un quand même qui plus capable que l'autre de diriger la France (cris, brouhaha). On a voté pour ce gouvernement, il est là pour cinq ans, laissons-le terminer (applaudissements)
- Arrêtons avec les lieux communs : ceux qui sont contre le CPE sont des communistes, ceux qui sont pour sont des facsites (applaudissements). Pour répondre à l'étudiant qui se demandait pourquoi ne pas discuter du CPE avant de se mettre en grève, je dis qu'il aurait fallu en discuter avant de le voter (ovations).
- Je suis salarié, et je galère. Aujourd'hui, je vois beaucoup de jeunes, de 20 à 26 ans et au delà à qui on propose un CDD, à qui on fait miroiter un CDI. On vous prend votre temps d'étude, on vous donne un petit salaire, on vous fait miroiter un avenir radieux, le CPE ou le CNE, qui laissent deux ans de plus d'essai. Cette situation devrait déjà être cloturée. Les jeunes sont suffisamment précarisés (ovations, sifflets). Ce sont toujours les mêmes personnes qui doivent faire un effort, ce sont les employés qui accomplissent le plus gros du travail (applaudissements).
- [Lycéen d'un lycée de Trappes] On a démarré une grève vendredi au lycée, demain on bloque notre lycée et on va manifester à Versailles devant la mairie (applaudissements, huées). Personne ne rentre avant 13 heures dans le lycée. Nous sommes également contre le CPE, contre une loi passée en force, et à chaque fois, le gouvernement n'y parvient pas du fait de l'opposition que la population manifeste (applaudissements, ovations).
- [Etudiant de Nanterre] Ma fac subit le blocage de De Villepin, puisque l'administration a fermé les bâtiments jusqu'à nouvel ordre, donc nous ne pouvons plus nous réunir. A l'UVSQ, vous avez de la chance, le dialogue est resté plus longtemps à l'intérieur de votre université (applaudissements). Le gouvernement reste face à cela complètement sourd, malgré les 500 000 jeunes, les 1,5 millions de personnes toutes générations confondues. Les seules revendications entendues par le gouvernement sont celles du MEDEF (applaudissements). Ce qui se passe est extrêmement grave, nous avons une jeunesse dans la rue et le gouvernement ne répond pas. Il y a donc aucune perspective d'avenir ainsi (applaudissements).
- On vient de voir des idées peu courantes. Pourtant, nous faisons par notre travail vivre les patrons. Ils se font de l'argent sur notre dos (applaudissements). Un travail donne accès à tout ce qu'il faut pour construire quelque chose autour. Comment faire si pendant deux ans on ne peut se loger etc.? Maintenant je veux parler de la coordination nationale. On ne se bat plus aujourd'hui contre le CPE, mais aussi contre le projet de "loi d'égalité des chances". Peut-on accepter de travailler à 14 ans, et travailler de nuit à 15? Est-ce un progrès social? (applaudissements). Ici, il n'y a pas de débat, il y a des initiatives, mais pas assez d'investissement. Il faut faire pression sur les partis (applaudissements).
- Je propose la formation d'un groupe "alter-CPE" pour proposer des alternatives au CPE, faire du lobbying pour ces alternatives. Et pendant que l'on hurle contre De Villepin, il y en a un dans l'ombre qui attend et récupère des voix, c'est Sarkozy (interpellation : - 12%). Il y a d'autres mouvements, aux objectifs divers : unissons-nous (l'intervenant a mentionné la "pute pride" de ce week-end protestant contre la loi Sarkozy).
- On vit effectivement dans un pays où les salariés produisent la richesse. Il y a des bénéfices records dans les grandes entreprises françaises (12 milliards d'€ l'année dernière, applaudissements) Cela donne 108% d'augmentation pour les actionnaires, et 1% pour les salariés. Est-ce normal? On vit dans un monde où les entreprises sont dirigées par une minorité et une élite qui croit qu'avec les cadeaux au patronat, on résoudra les problèmes. Les gouvernements depuis trois ans (Raffarin plus Villepin) on précarisé le travail en France. Le chômage n'a pas baissé, il augmente. Le CPE ajoute la possibilité de virer un salarié à tout moment (applaudissements).
- Tout le monde nous dit "pas de blocage à l'UVSQ". Les lycéens arrivent, ils nous parlent de bloquer leur lycée, et tout le monde ici applaudit (cris). Ensuite, en écoutant les intervenant, vous critiquez plus l'action du gouvernement, la droite, le MEDEF qu'autre chose. Pour cela, il faut voter (interpellations : - voila! puis huées, applaudissements). En France, les mesures de la gauche (les emplois jeunes), n'ont pas fait mieux (cinq ans de travail dans la fonction publique puis plus rien). De Villepin prend une mesure libérale, mais tente de faire évoluer les choses (applaudissements). Est-ce que le gouvernement Jospin a réussi à faire baisser le chômage (interpellations : - oui). Faites grève mais ne parlez plus de blocage (applaudissements, huées).
- J'ai déjà pris la parole la semaine dernière contre le blocage (huées, interpellations : il n'y a pas de blocage, on n'en a pas parlé). Très bien, ce n'est pas à l'ordre du jour. Mais je veux rebondir sur autre chose : Comment faire fonctionner une entreprise sans patrons dans une société capitaliste actuel? C'est tout simplement impossible (applaudissements, brouhaha). Le fonctionnement d'une entreprise doit être basé sur une relation d'échange et de coopération.
- La proposition d'un groupe alter CPE est très intéressante. La coordination, du fait de l'importance de développer des actions communes, ne peut assurer pleinement ce rôle. Tout ce qui nous unit, c'est le retrait du CPE, du CNE et du projet de loi d'égalité des chances. Il faut mettre des étapes dans la mobilisation et ne pas s'éparpiller. Enfin, concernant le blocage, l'université et le lycée, ce n'est pas le même univers. Laissons-les faire ce qu'ils veulent, ils ne viendront pas bloquer l'université pour autant (applaudissements).
- Lors des élections de 2002, nous avons du faire barrage au FN. Et maintenant, les gouvernements de droite se prennent des raclées à toutes les élections, aux régionales, aux européenes, sans compter la claque que fut le 29 mai 2005 et la constitution européene (applaudissements). Pour 2007, j'espère que cela changera (applaudissements)
- [Elodie, notre seule et unique blogueuse a pris la parole] Je me mobilise tout le temps, dès qu'il y a un projet indigne proposé par le gouvernement. Le PS aurait présenté le CPE, pour moi, cela aurait été du pareil au même. Je voulais revenir sur un article du Parisien dimanche. François Goulard, le ministre délégué à l'éducatiion et la recherche, à la question : "votre réaction après ces manifestations massives?", a répondu : "De nombreuses organisations ont en effet mobilisé. Mais il y a chez les jeunes de l'incompréhension, largement imputable à une méconnaissance de la réalité du travail.". A une méconnaissance de la réalité du monde du travail... Il s'adresse à 800 000 étudiants salariés qui ne savent pas ce que c'est que le monde du travail !? (applaudissements) C'est justement parce que les étudiants savent ce qu'est le monde du travail qu'ils se battent contre le CPE (applaudissements)
- La question de la démocratie : l'UVSQ est bien en grève, et l'AG n'en est que sa représentation. Le débat qui s'y déroule représente cette démocratie. L'AG est souveraine et décide si oui ou non il y a grève. La grève est donc légitime (applaudissements, huées éparses). La mobilisation s'amplifie, avec 69 universités et 68% de l'opinion française contre le CPE (ce matin, un sondage LH2 pour le journal Libération donne 73% des français contre le CPE. Il décompose par ailleurs cette opinion globalement hostile au CPE entre ceux qui demandent que Dominique de Villepin "modifie le CPE" (38%) ou "l'abandonne totalement" (35%)). On touche la victoire du doigt, on va arriver à faire plier le gouvernement (ovations).
- Ce projet, c'est une question de sécurité sociale. On sécurise à tour de bras, mais à présent, il faut se poser une question sur la situation de vie des gens. Quand on précarise l'emploi, quand on précarise le logement, peut être que nos dirigeants pourraient se dire "prenons des mesures qui vont permettre à nos citoyens de vivre dans un monde où la liberté, l'égalité et la fraternité se retrouvent.
- [Lucas reprend la parole] N'oubliez pas votre objectif principal. Plus vous vous éparpillerez, moins vous serez puissants. Moins vous serez puissants, moins vous serez écoutés. Moins vous serez écouté, et là, vous avez compris ce à quoi je pense. Ne bougez pas de ligne, sinon, vous passerez pour une chose : une bande d'abrutis (applaudissements).
Les deux derniers arguments ont été développés dans les perspectives, j'ai fait le choix de les intégrer au débat.
Après cette salve d'arguments, les perspectives (quand on retrouve un slash, ce sont plusieurs intervenants qui ont développé ou ajouté des propositions à une perspective similaire).
- Nouveau pique nique mercredi, pour discuter à nouveau du CPE.
- Demain, assemblée générale à Versailles. Suite à cette AG, nous pourrions faire un sitting devant la mairie de Versailles, où l'on peut faire une manifestation médiatisée et pacifique. / Je pense qu'il serait mieux de faire une AG commune à Versailles. Pour le sitting, ce serait mieux sur la place d'armes. Le château est plus symbolique ou bien devant la préfecture. / Il faut plutôt aller à la mairie, voire rentrer dedans, elle est tenue par un député maire UMP, et ce sont ces gens qui
- Manifestation centralisée à Paris, jeudi 23. Participons à cette manifestation, et préparons une AG juste avant à 11h.
- Comité d'information : on s'aperçoit qu'il y a des lacunes au niveau de l'information véhiculée : le blog se voit enrichi de liens vers les alternatives et d'un forum pour débattre, rajout d'un point d'information quotidien.
- Mercredi, il y a les élections au Crous : elles doivent être boycottées. Dans ces conditions, elles ne peuvent être considérées comme légitimes.
L'AG s'est terminée sur les votes
Continuation de la grève : pour (comme la dernière fois, l'amphi a commencé à se vider après ce vote).
Pique-nique mercredi : pour.
Sitting mardi devant la mairie de Versailles : pour.
AG commune à Versailles : pour.
Manifestation collective des jeunes jeudi avec un cortège UVSQ : pour.
Boycott des élections du CROUS : pour.
Alors, vu que Max m'a dépassé, je vais tenter d'expliquer son point de vue (pourquoi il a estimé que le mouvement s'essoufflait).
Premièrement, la fréquentation : elle était certes moindre (parfois une place sur deux était inoccupée). Selon Elodie, cette AG se serait décidée tard vendredi dernier, et l'info ne serait pas remontée assez vite. Soit, en tout cas, cela semblerait plus plausible.
Deuxièmement, sur les arguments développés, on a senti une présence plus importante de contradicteurs, cela apporte de la fraicheur au débat, c'est bien. Maintenant, j'ai eu l'impression qu'on commençait à tourner un peu en rond, entre les appels contre le blocage, ou l'exposition d'arguments fleurant le communisme (les patrons qui se font du pognon sur le dos des salariés exploités) ou la pique "juristes, médecins, étudiants de droite quoi". Bon, OK, mais là, ce serait refaire la société entière, on discute plus du retrait du CPE (ces arguments sont restés au nombre de deux, plus un pour contredire ces assertions, somme toute, c'est raisonnable).
Troisièmement, concernant l'ambiance, il y avait beau avoir moins de monde, l'ambiance n'en était pas moins calme, en témoigne mes didascalies (huées, et interpellations notamment). Mais à ce stade, j'imagine que ce ne sont plus des huées parce que l'intervenant a dit une énormité, mais plutôt pour le plaisir d'hurler, boaf bis.
Je pense surtout que cette AG du lundi est un accroc dans le mouvement de mobilisation et que celui-ci rebondira s'il y a plus d'informations. Mais à présent, il serait souhaitable d'entendre un peu plus d'idées nouvelles, car "de la routine nait l'ennui" comme dit le proverbe.
Enfin, je voulais revenir sur le vote. Le plus important est la reconduite de la grève, mais une fois qu'il est voté, tout le monde quitte l'amphi. Et les perspectives suivantes sont votées à la hussarde (qui ne prend pas part au vote? ... qui s'abstient? ... qui est contre? ... qui est pour?, les silences sont très courts, il n'y a plus de compte de voix). Ne serait-il pas mieux de voter en premier les perspectives secondaires puis ensuite de statuer sur la grève? Cela permettrait des votes un peu plus logiques, parce que dans le cas de cette dernière AG, j'ai eu l'impression que nous faisions la hola...
Quoiqu'il en soit, rendez-vous jeudi pour voir si la mouvement de mobilisation faiblit ou non.
5 commentaires:
allez la france votez LE PEN
c une plaisanterie ???
même si c'en est une ...
Quel rapport surtout? Franchement, les commentaires blogs ne sont pas faits pour ça!
Merci Masseux. Je te propose quelque chose : mets en ligne l'actu grève CPE de versailles sur ton blog et je mets un lien depuis celui-ci ;)
Enregistrer un commentaire